Réfection plancher gare SNCF - Reprise des fermes à la résine époxydique et solivage bois - Quimper - 29

Toujours à la gare de Quimper, un autre secteur présentait un solivage très dégradé rendant la réparation ponctuelle inopérante. Notre mission : déposer sélectivement le plancher, reconstruire à neuf en bois, conserver la couverture et les éléments supérieurs, tenir les délais d’exploitation et gérer les aléas (présence de peintures au plomb) signalés lors de l’ouverture. L’opération a combiné techniques de charpente traditionnelle et renforts modernes (moisage vissé-collé à l’époxy), ainsi que la reconstitution d’appuis de ferme sur la base d’un diagnostic de BET structure.

Diagnostic et stratégie

Le solivage montrait des sections amoindries, des attaques fongiques anciennes et des affleurements fragilisés. Les charges d’usage et les contraintes d’exploitation imposaient une reconstruction plutôt qu’une consolidation parcellaire. Le BET a défini :

• la trame du nouveau plancher bois (entraxe, section, classe de service) ;

• les renforts aux appuis (planches moisées, résine époxydique aux abouts) ;

• la restitution des appuis de ferme (reprise de maçonnerie, platines, résines) ;

• la compatibilité avec la couverture conservée (charges, fixations, vibrations).

Dépose maîtrisée et confinements

Nous avons organisé un chantier propre : confinement des zones, aspiration à la source, tri des déchets et protocole plomb (EPI, sacs homologués, traçabilité). La dépose a été séquencée pour stabiliser l’ouvrage en continu, avec étaiements temporaires et passerelles pour la coactivité. La couverture a été maintenue (hors d’eau conservé), évitant des interruptions longues et protégeant les locaux.

Reconstruction du plancher

Le nouveau plancher a été monté en bois massif de classe adaptée (structure intérieure), avec solives dimensionnées pour atteindre des critères ELS stricts (flèche cible L/400 selon portée). Les liaisons aux appuis ont été traitées par ancrages contrôlés et plaques d’appui pour limiter l’écrasement. Les moisages vissés-collés à l’époxy ont renforcé les zones d’aboutage ou de percement. Une sous-face technique a été prévue pour la réversibilité des réseaux. Les panneaux de répartition (type dalles OSB/CTBH) ont été vissés selon un quadrillage strict pour assurer la diaphragme d’ensemble.

Appuis de ferme et reprises locales

Sur instruction du diagnostic structure, nous avons reconstitué un appui de ferme dégradé : purge jusqu’au sain, résine époxydique de consolidation, mortier de réparation adapté au support, platines métalliques pour ancrage. Ce point singulier garantissait la continuité des efforts vers la maçonnerie support, crucial pour la stabilité du comble et la durabilité.

Qualité et contrôle

Chaque étape a fait l’objet de contrôles : couples de serrage, profondeur d’ancrage, consommations de résine, clichés avant/après. Les mesures de flèche ont confirmé l’objectif ; un DOE détaillé a été remis (plans tel que réalisé, notices, PV). La sécurité (PPSPS, plan plomb) et l’hygiène (aspiration, confinements) ont été conformes aux exigences.

Bénéfices

• Plancher neuf performant, couverture maintenue, exploitation préservée ;

• Délais tenus malgré aléas (plomb), grâce au phasage ;

• Durabilité renforcée (époxy aux zones critiques, dimensionnement sobre) ;

• Traçabilité complète pour assurance et maintenance.

Tags / Lexique : 
reconstruction plancher bois, solivage dégradé, résine époxydique, moisage, appui de ferme, charpente traditionnelle, couverture maintenue, chantier en site occupé, contrôle de flèche, gare de Quimper.